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Dimanche matin, la petite salle de l’association Sauvegarde de la vallée de Saint-Ouen était bien remplie pour l’assemblée générale en présence d’Alain Forget, adjoint au maire. Pierre Langard, président, a exposé le bilan 2018 (Fête de la pomme, travaux sur le pressoir et le four à pain…) et évoqué les projets. Un nouvel adhérent étant informaticien, il va remettre en place le site Internet de l’association. La réfection des chemins de randonnée de la commune pour rejoindre les autres circuits des villages voisins va être effectuée. Il y aura aussi un relevé complet de la faune et de la flore de la vallée, une valorisation du patrimoine, une révision et l’agrandissement de l’éco-musée, la gestion du ruisseau, des vergers et des chemins nature. Sans oublier la Fête de la pomme en octobre et la Fête du pain en mai. La matinée s’est terminée par un verre de l’amitié.

Publié le 22/01/2019 par La Nouvelle République 

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L’association de Sauvegarde de la Vallée de Saint Ouen (ASV) a vu le jour le 30 juin 1987, alors que le site naturel de la Plaine de Meslay, un des 19 sites naturels répertoriés par la loi de 1930 dans le Loir-et-Cher, était menacé par des projets immobiliers et des propositions de gros aménagements.

L’enquête d’utilité publique risquait d’avaliser ces divers changements dans un nouveau POS (Plan d’Occupation des Sols), et alors, adieu qualité et harmonie de notre espace naturel des bords de Loir.

L’Association a répondu de façon pertinente à cette enquête et le projet a été retiré. Dès ce jour s’est imposée la nécessité de la vigilance. Cela impliquait de connaître la faune et la flore de la commune de Saint-Ouen, afin de prévenir et d’éviter que les milieux naturels ne soient amputés ou détruits, au profit exclusif du béton et du mitage de l’espace.

Certes, le progrès est nécessaire, mais jusqu’où ? S’il convient de dire oui aux usines, aux lotissements, à une voirie adaptée à la circulation actuelle, il faut savoir préserver des espaces non urbanisés et totalement protégés ainsi que les coulées vertes tels que le coteau boisé de la Vallée, les bords de Loir, la Vallée de la Goupillerie et la forêt de Vendôme.  A Saint Ouen, la nature a payé un lourd tribut à la société moderne. Depuis quarante ans, elle a été réduite comme une peau de chagrin, et le peu qui reste pourrait bien disparaître à brève échéance.

Publié le 10 Mar, 2016 par Le Petit Vendômois

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