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L’association de Sauvegarde de la Vallée de Saint Ouen (ASV) a vu le jour le 30 juin 1987, alors que le site naturel de la Plaine de Meslay, un des 19 sites naturels répertoriés par la loi de 1930 dans le Loir-et-Cher, était menacé par des projets immobiliers et des propositions de gros aménagements.

L’enquête d’utilité publique risquait d’avaliser ces divers changements dans un nouveau POS (Plan d’Occupation des Sols), et alors, adieu qualité et harmonie de notre espace naturel des bords de Loir.

L’Association a répondu de façon pertinente à cette enquête et le projet a été retiré. Dès ce jour s’est imposée la nécessité de la vigilance. Cela impliquait de connaître la faune et la flore de la commune de Saint-Ouen, afin de prévenir et d’éviter que les milieux naturels ne soient amputés ou détruits, au profit exclusif du béton et du mitage de l’espace.

Certes, le progrès est nécessaire, mais jusqu’où ? S’il convient de dire oui aux usines, aux lotissements, à une voirie adaptée à la circulation actuelle, il faut savoir préserver des espaces non urbanisés et totalement protégés ainsi que les coulées vertes tels que le coteau boisé de la Vallée, les bords de Loir, la Vallée de la Goupillerie et la forêt de Vendôme.  A Saint Ouen, la nature a payé un lourd tribut à la société moderne. Depuis quarante ans, elle a été réduite comme une peau de chagrin, et le peu qui reste pourrait bien disparaître à brève échéance.

Publié le 10 Mar, 2016 par Le Petit Vendômois

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